- Arianne Icesinger
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Date d'inscription : 07/11/2024
Arianne | Ambitions de princesse
Sam 9 Nov 2024 - 16:53
Fiche d'Arianne Icesinger
Âge : 23 ans
Statut social : Membre de la famille royale d’Esmerald
Statut marital : Célibataire, promise à personne
Emploi/responsabilités : Princesse, fille cadette
Caractère :
D’extérieur, Arianne ressemble à une simple princesse gâtée, quelqu’un qui a l’habitude d’avoir absolument tout ce qu’elle veut, quand elle le veut. Quelqu’un qui n’a pas besoin de faire d’efforts, qui commande et dont exécute les ordres, même les demandes les plus exubérantes. Et on ne pourrait pas dire qu’on se fourvoierait beaucoup puisqu’elle sait particulièrement bien jouer de cette idée.
Têtue, autoritaire mais surtout rusée et manipulatrice, la jeune femme sait ce qu’elle doit faire pour obtenir ce qu’elle veut de n’importe qui à l’intérieur de son château. Et pas que. Mais il serait naïf de croire que sa position de princesse lui octroie tout ces droits. Arianne sait se faire apprécier, en particulier des domestiques, gardes et des vassaux de bas rangs qui peuplent le château. Très vite éloignée des intrigues de cours par un père protecteur, elle a toujours été une enfant pleine de vie illuminant les couloirs du palais par son enthousiasme, sa bonne humeur et son intrépidité. Si elle a appris à le cacher en grandissant, à faire bonne figure devant les dignitaires, elle considère le personnel auprès de qui elle a grandi comme sa famille. Plus qu’une mère froide qui n’a jamais montré beaucoup d’intérêt pour elle s’est toujours agacée de ses bêtises d’enfants. « Essayez de la comprendre Mademoiselle Arianne, c’est la reine. » Peut-être bien qu’elle n’a jamais fait beaucoup d’efforts pour comprendre cette mère qui dorlotait son fils hériter comme la prunelle de ses yeux. Fils, grand frère, qui ne se souvenait de son existence que pour la chahuter. Elle aussi, elle a donné son affection à d’autres.
Si elle se monte arrogante, suffisante et effrontée, son meilleur bouclier contre le monde, ses bonnes grâces sont de précieux dons qu’elle réserve aux personnes qu’elle aime, avec qui elle se montre davantage prévenante, douce et protectrice. Parce que son plus grand secret est peut-être bien là. Derrière son ambition dévorante apparente se cache le besoin de protéger, ceux qui lui sont chers, mais aussi ce qu’elle considère qui lui revient de droit. Et un chien enragé est bien moins effrayant que sa colère.
Insaisissable, peu peuvent se vanter de pouvoir lire en elle, et encore moins de savoir comment la plier à leur volonté. Et si elle vous sent s’approcher de son cœur, il lui est aisé de se montrer insupportable et odieuse pour vous en éloigner. Elle a de bons modèles dans le domaine. Sa propre vulnérabilité est sans doute ce qui l’effraie le plus.
Posée, réfléchie, froide calculatrice, elle aiguisera ses griffes avant de vous les planter dans le dos si vous l’offensez. Ou pour s’emparer du monde.
Histoire :
Quand elle ouvrit les yeux pour la première fois, par un matin d’hiver brumeux, la première chose qu’elle vit était le regard fatigué et intransigeant de la reine, puis les yeux humides de fierté et de soulagement d’un père qui la contemplait, elle, sa fille deuxième née qu’il allait pouvoir gâter.
Arianne a toujours grandi en sachant qu’elle n’était pas l’héritière, qu’elle n’avait à s’inquiéter de la succession, des responsabilités, c’est ce que son père lui a répété pendant toute son enfance. En revanche, sa mère n’a jamais oublié de lui rappeler qu’elle avait des devoirs à remplir envers la couronne : ne pas faire de scandale, obéir à ses parents et à son frère aîné, agir pour l’intérêt de son royaume. Et il lui a toujours semblé que c’était la dernière partie la plus importante.
Son père a toujours refusé qu’elle soit instrumentalisée par la couronne et les nobles et l’a tenu éloigné autant que possible de la cour de sa mère, des responsabilités et du reste. Elle a compris très jeune qu’il la protégeait ; il la sous-estimait sans aucun doute. Mais elle pourrait reconnaître aujourd’hui qu’elle doit le remercier de la liberté que ses inquiétudes paternelles lui ont conférée. Arianne n’a jamais été une fille solitaire, mais se complaisait plus dans l’attention que les adultes lui portaient que dans les jeux avec les enfants de son âge – qui n’étaient pas bien nombreux aux palais. Elle s’est vite retrouvée dans les pattes des gardes et des soldats, à exiger qu’on lui apprenne à manier l’épée. Cette envie, vue comme une lubie de gamine, comme un jeu, n’a pas paru inquiété sa reine ou son père, qui s’est même senti rassurer de savoir qu’elle pourrait se défendre en cas de tentative d’enlèvement ou d’assassinat. Mais au début de l’adolescence, la plupart de ses entraînements se sont passés dans le secret, y compris cachée de son père, parce qu’elle devait là remplir un devoir : ne pas faire de scandale. Et que dirait-on d’une princesse rompue aux armes ? D’une princesse à laquelle on avait déjà tenté de retirer les griffes ? Heureusement, son sourire enjôleur et quelques paiements en trésor royal ont toujours su convaincre les meilleurs maîtres d’armes qu’elle rencontrait au château. Et ses amitiés ont suffisamment bien faire le reste.
Si son père s’est toujours inquiété, ce n’est pas seulement à cause du futile et stupide devoir patriarcal qu’il ressentait envers la chaire de sa chaire, mais aussi parce qu’elle a grandi dans un climat politique instable. Son grand-père maternel avait conquis la couronne par la force et la ruse, et les conséquences des jeux d’alliance n’étaient pas encore tout à fait retombés. Et ne le sont toujours pas. Malgré l’injonction à ne pas s’inquiéter, son intérêt pour la politique depuis sa majorité et son rapprochement de la cour, où elle joue le rôle de la princesse frivole et pas très futée, ce qui a achevé de désintéresser totalement sa mère d’elle, lui ont permis de constater qu’une révolte couvait. Une révolte qui pourrait déboucher sur une guerre ouverte et ravager le royaume, son royaume. Dont le peuple sera la première victime. Mais elle sait qu’elle peut remercier cette instabilité pour lui avoir permise de garder sa liberté. Sa main n'intéressant visiblement pas de royaume jugé digne par sa mère, ou alors son père s’opposait encore fermement à ce processus. Mais à son âge, la plupart des souverains considéreraient bientôt qu’elle était fanée. Et ce n’était étrangement pas quelque chose qui l’inquiétait beaucoup.
Depuis quelques temps, elle le sait, elle le voit, elle le ressent, la santé de sa mère décline. Elle est toujours digne, droite et irréprochable mais elle la connait bien assez pour le percevoir. Si elle espère qu’il ne s’agit que de quelque chose de passager, peut-être liée à ses inquiétudes à propos d’une potentielle révolte, elle ne peut pas ignorer une effroyable possibilité : son frère va bientôt devenir roi.
Si elle n’a jamais été très proche de lui, d’abord par un écart d’âge important et un désintérêt mutuel, ses dernières années lui ont surtout montré qu’elle ne l’aimait pas : dur, capricieux, belliqueux, intransigeant et violent. Sa mère, avec quelque chose de mauvais en plus. De malsain. Quelque chose de l’enfant gâté qui avait toujours su qu’il serait roi, qu’on lui obéirait sans qu’il n’ait besoin de montrer aucune preuve. Et elle le sait ; elle n’a aucune envie de servir pareil souverain. Sa solution lui parut être l’évidence : prendre sa couronne. Alors sa vie ne lui appartiendrait jamais, ni la sienne ni celle des autres sujets de ce royaume. Elle n’a peut-être pas été élevée pour devenir reine, mais ses jeunes années lui ont apporté une chose fondamentale : l’amour pour son peuple. Et la détermination nécessaire pour se battre. Personne n’avait jamais soupçonnée sa peine quand ses amis de la garde ne revenaient pas d’une bataille, d’une mission ou d’une simple patrouille. Quand elle voyait les domestiques chanceler de fatigue et s’éteindre de maladie. Quand elle voyait les blessures, la détresse et le désespoir. Toutes ses scènes étaient gravées dans son cœur. Et elle se les rappelle quand la flamme de sa vaillance vacille, quand elle envoie valser ses livres sur la politique, l’économie et l’histoire du royaume, quand, lors de diners officiels, les seigneurs de grandes familles la regardent tantôt avec mépris, tantôt avec appétit. Et alors, elle invoque tous les souvenirs de son frère faisant fouetter et enfermer pour la moindre erreur, ou par envie, riant grassement aux blagues grivoises, et encore à l’étincelle dans ses yeux aux mentions d’une guerre. Elle lui prendrait la couronne, et elle étoufferait cette guerre dans l’œuf.
Si sa mère n’avait jamais beaucoup protesté contre l’éloignement de sa fille de la cour, il y avait peut-être bien une raison. Bien qu’elle ait essayé de l’enfouir au fond de sa mémoire, ce moment lui revient encore parfois comme une pierre dans la figure. Cette nuit où elle s’est réveillée dans une chambre recouverte de givre après un cauchemar. La température de la pièce avait baissé si soudainement qu’elle grelottait, que sa respiration irrégulière créait une fumée épaisse s’échappant de ses lèvres et que même son rythme cardiaque semblait avoir ralenti. Son agitation avait réveillé sa nounou qui s’était précipitée dans sa chambre, et avait hurlé de terreur devant l’état de la pièce. Le lendemain, son père fit venir un mage au château pour sceller ses pouvoirs. Pourtant, quinze ans plus tard, elle sent toujours son sang geler dans ses veines quand une colère froide et implacable l’envahit. Et devant chaque nouvel obstacle.
Statut social : Membre de la famille royale d’Esmerald
Statut marital : Célibataire, promise à personne
Emploi/responsabilités : Princesse, fille cadette
Caractère :
D’extérieur, Arianne ressemble à une simple princesse gâtée, quelqu’un qui a l’habitude d’avoir absolument tout ce qu’elle veut, quand elle le veut. Quelqu’un qui n’a pas besoin de faire d’efforts, qui commande et dont exécute les ordres, même les demandes les plus exubérantes. Et on ne pourrait pas dire qu’on se fourvoierait beaucoup puisqu’elle sait particulièrement bien jouer de cette idée.
Têtue, autoritaire mais surtout rusée et manipulatrice, la jeune femme sait ce qu’elle doit faire pour obtenir ce qu’elle veut de n’importe qui à l’intérieur de son château. Et pas que. Mais il serait naïf de croire que sa position de princesse lui octroie tout ces droits. Arianne sait se faire apprécier, en particulier des domestiques, gardes et des vassaux de bas rangs qui peuplent le château. Très vite éloignée des intrigues de cours par un père protecteur, elle a toujours été une enfant pleine de vie illuminant les couloirs du palais par son enthousiasme, sa bonne humeur et son intrépidité. Si elle a appris à le cacher en grandissant, à faire bonne figure devant les dignitaires, elle considère le personnel auprès de qui elle a grandi comme sa famille. Plus qu’une mère froide qui n’a jamais montré beaucoup d’intérêt pour elle s’est toujours agacée de ses bêtises d’enfants. « Essayez de la comprendre Mademoiselle Arianne, c’est la reine. » Peut-être bien qu’elle n’a jamais fait beaucoup d’efforts pour comprendre cette mère qui dorlotait son fils hériter comme la prunelle de ses yeux. Fils, grand frère, qui ne se souvenait de son existence que pour la chahuter. Elle aussi, elle a donné son affection à d’autres.
Si elle se monte arrogante, suffisante et effrontée, son meilleur bouclier contre le monde, ses bonnes grâces sont de précieux dons qu’elle réserve aux personnes qu’elle aime, avec qui elle se montre davantage prévenante, douce et protectrice. Parce que son plus grand secret est peut-être bien là. Derrière son ambition dévorante apparente se cache le besoin de protéger, ceux qui lui sont chers, mais aussi ce qu’elle considère qui lui revient de droit. Et un chien enragé est bien moins effrayant que sa colère.
Insaisissable, peu peuvent se vanter de pouvoir lire en elle, et encore moins de savoir comment la plier à leur volonté. Et si elle vous sent s’approcher de son cœur, il lui est aisé de se montrer insupportable et odieuse pour vous en éloigner. Elle a de bons modèles dans le domaine. Sa propre vulnérabilité est sans doute ce qui l’effraie le plus.
Posée, réfléchie, froide calculatrice, elle aiguisera ses griffes avant de vous les planter dans le dos si vous l’offensez. Ou pour s’emparer du monde.
Histoire :
Quand elle ouvrit les yeux pour la première fois, par un matin d’hiver brumeux, la première chose qu’elle vit était le regard fatigué et intransigeant de la reine, puis les yeux humides de fierté et de soulagement d’un père qui la contemplait, elle, sa fille deuxième née qu’il allait pouvoir gâter.
Arianne a toujours grandi en sachant qu’elle n’était pas l’héritière, qu’elle n’avait à s’inquiéter de la succession, des responsabilités, c’est ce que son père lui a répété pendant toute son enfance. En revanche, sa mère n’a jamais oublié de lui rappeler qu’elle avait des devoirs à remplir envers la couronne : ne pas faire de scandale, obéir à ses parents et à son frère aîné, agir pour l’intérêt de son royaume. Et il lui a toujours semblé que c’était la dernière partie la plus importante.
Son père a toujours refusé qu’elle soit instrumentalisée par la couronne et les nobles et l’a tenu éloigné autant que possible de la cour de sa mère, des responsabilités et du reste. Elle a compris très jeune qu’il la protégeait ; il la sous-estimait sans aucun doute. Mais elle pourrait reconnaître aujourd’hui qu’elle doit le remercier de la liberté que ses inquiétudes paternelles lui ont conférée. Arianne n’a jamais été une fille solitaire, mais se complaisait plus dans l’attention que les adultes lui portaient que dans les jeux avec les enfants de son âge – qui n’étaient pas bien nombreux aux palais. Elle s’est vite retrouvée dans les pattes des gardes et des soldats, à exiger qu’on lui apprenne à manier l’épée. Cette envie, vue comme une lubie de gamine, comme un jeu, n’a pas paru inquiété sa reine ou son père, qui s’est même senti rassurer de savoir qu’elle pourrait se défendre en cas de tentative d’enlèvement ou d’assassinat. Mais au début de l’adolescence, la plupart de ses entraînements se sont passés dans le secret, y compris cachée de son père, parce qu’elle devait là remplir un devoir : ne pas faire de scandale. Et que dirait-on d’une princesse rompue aux armes ? D’une princesse à laquelle on avait déjà tenté de retirer les griffes ? Heureusement, son sourire enjôleur et quelques paiements en trésor royal ont toujours su convaincre les meilleurs maîtres d’armes qu’elle rencontrait au château. Et ses amitiés ont suffisamment bien faire le reste.
Si son père s’est toujours inquiété, ce n’est pas seulement à cause du futile et stupide devoir patriarcal qu’il ressentait envers la chaire de sa chaire, mais aussi parce qu’elle a grandi dans un climat politique instable. Son grand-père maternel avait conquis la couronne par la force et la ruse, et les conséquences des jeux d’alliance n’étaient pas encore tout à fait retombés. Et ne le sont toujours pas. Malgré l’injonction à ne pas s’inquiéter, son intérêt pour la politique depuis sa majorité et son rapprochement de la cour, où elle joue le rôle de la princesse frivole et pas très futée, ce qui a achevé de désintéresser totalement sa mère d’elle, lui ont permis de constater qu’une révolte couvait. Une révolte qui pourrait déboucher sur une guerre ouverte et ravager le royaume, son royaume. Dont le peuple sera la première victime. Mais elle sait qu’elle peut remercier cette instabilité pour lui avoir permise de garder sa liberté. Sa main n'intéressant visiblement pas de royaume jugé digne par sa mère, ou alors son père s’opposait encore fermement à ce processus. Mais à son âge, la plupart des souverains considéreraient bientôt qu’elle était fanée. Et ce n’était étrangement pas quelque chose qui l’inquiétait beaucoup.
Depuis quelques temps, elle le sait, elle le voit, elle le ressent, la santé de sa mère décline. Elle est toujours digne, droite et irréprochable mais elle la connait bien assez pour le percevoir. Si elle espère qu’il ne s’agit que de quelque chose de passager, peut-être liée à ses inquiétudes à propos d’une potentielle révolte, elle ne peut pas ignorer une effroyable possibilité : son frère va bientôt devenir roi.
Si elle n’a jamais été très proche de lui, d’abord par un écart d’âge important et un désintérêt mutuel, ses dernières années lui ont surtout montré qu’elle ne l’aimait pas : dur, capricieux, belliqueux, intransigeant et violent. Sa mère, avec quelque chose de mauvais en plus. De malsain. Quelque chose de l’enfant gâté qui avait toujours su qu’il serait roi, qu’on lui obéirait sans qu’il n’ait besoin de montrer aucune preuve. Et elle le sait ; elle n’a aucune envie de servir pareil souverain. Sa solution lui parut être l’évidence : prendre sa couronne. Alors sa vie ne lui appartiendrait jamais, ni la sienne ni celle des autres sujets de ce royaume. Elle n’a peut-être pas été élevée pour devenir reine, mais ses jeunes années lui ont apporté une chose fondamentale : l’amour pour son peuple. Et la détermination nécessaire pour se battre. Personne n’avait jamais soupçonnée sa peine quand ses amis de la garde ne revenaient pas d’une bataille, d’une mission ou d’une simple patrouille. Quand elle voyait les domestiques chanceler de fatigue et s’éteindre de maladie. Quand elle voyait les blessures, la détresse et le désespoir. Toutes ses scènes étaient gravées dans son cœur. Et elle se les rappelle quand la flamme de sa vaillance vacille, quand elle envoie valser ses livres sur la politique, l’économie et l’histoire du royaume, quand, lors de diners officiels, les seigneurs de grandes familles la regardent tantôt avec mépris, tantôt avec appétit. Et alors, elle invoque tous les souvenirs de son frère faisant fouetter et enfermer pour la moindre erreur, ou par envie, riant grassement aux blagues grivoises, et encore à l’étincelle dans ses yeux aux mentions d’une guerre. Elle lui prendrait la couronne, et elle étoufferait cette guerre dans l’œuf.
Si sa mère n’avait jamais beaucoup protesté contre l’éloignement de sa fille de la cour, il y avait peut-être bien une raison. Bien qu’elle ait essayé de l’enfouir au fond de sa mémoire, ce moment lui revient encore parfois comme une pierre dans la figure. Cette nuit où elle s’est réveillée dans une chambre recouverte de givre après un cauchemar. La température de la pièce avait baissé si soudainement qu’elle grelottait, que sa respiration irrégulière créait une fumée épaisse s’échappant de ses lèvres et que même son rythme cardiaque semblait avoir ralenti. Son agitation avait réveillé sa nounou qui s’était précipitée dans sa chambre, et avait hurlé de terreur devant l’état de la pièce. Le lendemain, son père fit venir un mage au château pour sceller ses pouvoirs. Pourtant, quinze ans plus tard, elle sent toujours son sang geler dans ses veines quand une colère froide et implacable l’envahit. Et devant chaque nouvel obstacle.
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